Maladière : "Noli me tangere"

Elle est réputée pour être la plus belle voie de la Maladière. Et effectivement, c'est un fantastique parcours qui louvoie dans les dévers. 

Cette voie est assez marquante car la traversée de la septième longueur en 7a+ plein gaz marque un point de non retour : une fois engagé, il faut sortir par le haut avec encore trois longueurs en 7a/7a+ pas si cadeau que çà...

L7...

Dès la deuxième longueur, le rocher vire au jaune et l'inclinaison de la paroi prend une sérieuse tendance à déverser... 

Quel caractère ces dévers!

Rocher jaune à gouttes d'eau pour L3, L4 et L5 : trop trop beau.

Sortie de L4 en 7a sur un petit pilier à gouttes d'eau : grande classe!

Avec L6 (7a) commence le début de la traversée pour éviter les gros surplombs.

Traversée qui continue par la déroutante 7ème longueur : 30m de traversée d'abord descendante puis légèrement ascendante avec un pas en 7a+ malheureusement un peu trop difficile à passer en libre.
Ambiance garantie!

Il faut encore sortir par trois longueurs soutenues en 7a/7a+ pour retrouver (enfin!) le plateau. 

"Noli me tangere", 280m, ED, 6b/6b+ obligatoire.

Un voyage déversant inoubliable. Et encore un coup de maître de notre Piola préféré!

6b+ (dalle grise sur petites réglettes,très joli), 6b+ (transition entre rocher gris et jaune, superbe), 6c (rocher jaune à gouttes, superbe), 7a (encore des gouttes, fantastique), 6b (très joli), 7a (début de la traversée sur la droite, un pas trop dur), 7a+ ("the" traversée!!), 7a+ (belle envolée qui grimpe), 7a (encore un pas un peu trop dur...), 7a (qui finit les bras!)

Rochers du midi : "Bille de clown"

"Bille de clown", une voie de caractère : difficulté, longueur de la voie, grande ambiance et surtout cette traversée à mi-longueur au dessus des surplombs qui incite fortement à sortir par le haut.

Troisième longueur et déjà une bien belle ambiance

 Cette face, je l'ai devant les yeux chaque jour. La voie se déroule sur le pilier de droite : presque 400m de verticalité.

C'est certainement la voie la plus dure que j'ai eu à faire tout en tête et les deux dernières longueurs seront un peu combat : à force de hissage et de longueurs soutenues, les crampes s'installent... 

Nous retrouvons le plateau sommital fourbus mais heureux d'avoir réalisé un très beau voyage vertical : si près des yeux, mais si loin du quotidien!

Sur le plateau un peu avant les rappels.

"Bille de clown", ED/ED+, 350m, 6c obligatoire (sur plusieurs longueurs et notamment la dernière...).

C'est beau, c'est exigeant, la grande classe!

7a (superbe dalle technique), 7a+ (trop dur), 6b, 6c, 6b+, 7a+ (en traversée, majeur et bien obligatoire, à partir de là, il faut sortir par le haut), 7a+ (trop dur), 6a+ (espacement des points garanti...), 6c (ça devient combat pour moi...), 7b ou 6c/A0 (bien obligatoire et un peu expo).

Maladière : "Divine comédie"

Le temps mitigé ne nous permet pas d'envisager une longue voie dans les dévers de la Maladière. Nous nous rabattons sur une voie plus courte en cinq longueurs mais dont les cotations homogènes en 6c/6c+ nous paraissent alléchantes.

Approche agréable et simple pour arriver aux rappels.

En quatre rappels nous voilà à pied d'oeuvre. Toujours aussi impressionnants ces dévers de la Maladière!

Une pluie fine à mi-hauteur nous laisse présager le pire, mais finalement la météo nous épargnera.

"Divine comédie", TD+, 150m, 6b+ obligatoire.

Jolie voie de repli, mais pas inoubliable non plus.

6c+ (raide,dur et au rocher agressif pour les doigts), 6c (court mais assez joli), 6c (très joli dans mur à goutte d'eau), 6c+ (un pas bien obligatoire en dalle), 6c+ (pas de bloc bien dur, j'ai du tirer sur un friend...)

Grande Cournouse: "C'est encore nouse"

C'est une de mes voies préférées : si proche de Presles et pourtant tellement différente. Ici, tranquillité assurée et surtout, grimpe de qualité quasi verdonesque.

Mes garçons Paul et Adrien du haut de leurs 14 ans ont quelques craintes sur leurs capacités à tenir la distance des 9 longueurs soutenues de la voie. Mais après avoir enchaîné la superbe deuxième longueur de 7a, l'entrain est de mise!

Paul sort de la deuxième  longueur.

La 4ème en 6c+, un peu plus physique, mais tout aussi belle.

 5ème longueur en 6c, le physique tient toujours!

8ème longueur en 6b+ : on tient le bon bout!

Dernière longueur en 6c : ouf! il était tant que çà se termine...

 La falaise au retour à la voiture, il est 20h45... Et au final, une très belle journée de partage avec "mes deux potes"!

"C'est encore nouse", ED-, 280m, 6b obligatoire.

C'est la 3ème fois que je la refais... mais avec les garçons, c'était un challenge particulier : celui de sortir la voie tout simplement!

L'équipement est parfait et permet de se donner à fond pour pouvoir enchaîner à vue les longueurs.

Par longueur : 6b+/6c (très jolie, un petit jeté pas facile quand on connait pas), 7a (majeur et en plus ça passe à vuepour nous trois), 6a (pour se reposer), 6c+ (un pas bien physique et tordu puis de la conti dans un dièdre vertical, superbe), A0 puis 6c (fissure ascendante vers la droite,un régal), 7a (majeur  encore... mais cette fois en fissure puis dalle où il faut grimper de bout en bout, conti et encore conti...), 7a+ (un pas bloc pas si beau, traduire : j'ai pas réussi à enchaîner...), 6b+, 6c (de la dalle digne du Verdon...).

Presles : "Dolce vita"

A cette époque, la vie est douce et belle sur le plateau verdoyant de Presles.

Un air de "Dolce vita".

Paul et Adrien dans L2.

Dans L4, après la grande vire intermédiaire.

"Dolce vita" et sortie par "Zéro tracas", TD+, 250m, 6b obligatoire.

C'est une bien belle combinaison qui permet d'avoir une escalade très homogène et variée dans le 6b+/6c. Ces deux voies sont délaissées, ce qui est totalement injuste car certaines longueurs sont magnifiques (L1, L4, L5 et L7), même si l'ambiance est coupée par la grande vire intermédiaire.

6c (superbe dalle technique dont l’enchaînement à vue se mérite), 6b (qui déroule), 6c (un pas raide qui paraît bien physique, mais çà passe plutôt bien en faisant un jeté main droite), 6b (en traversée dans un super rocher), 6b+ (une très belle envolée, toujours dans le même rocher), 6b+, 6b+ (c'est peut-être la plus belle longueur avec un joli pilier fissuré et des points un peu plus espacés que dans les longueurs précédentes, ça grimpe un peu donc.)

Presles : "Des singes en hiver"

Partis pour faire Piri, la falaise est trempée de toute part. Impossible d'envisager la deuxième longueur totalement inondée... 

Il faut trouver un itinéraire de secours. Ce sera "Des singes en hiver", une voie que j'avais parcourue il y a bien longtemps.

Dans L6 en 6c.

Malgré les années, je reconnais les pas au fur et à mesure des longueurs. Il faut dire que cette escalade a du caractère et l'espacement entre les points (cuve Beatrix 1990...) n'y est certainement pas étranger...

 L'ambiance dans le haut est très belle et exceptée la dernière longueur en 7a bien dure, le reste est très homogène dans le 6b/6c. 

"Des singes en hiver", ED-, 6b+/6c obligatoire, 250m.

Une escalade où il faut rester concentré de bout en bout. Quelques pas sont un peu expos même s'ils ne sont pas vraiment difficiles.

6c, 6b+, 6b, 6a+, 6b, 6c, 6a+, 6c, 7a.