"Le premier matin du monde", aiguilles rouges

La superbe face des perrons est encore toute embrumée pour ce "premier matin du monde"...

La voie la plus soutenue de la face nous attend.

Le froid, la brume persistante rendent l'ambiance un peu austère. 

L'escalade elle est sans concession avec de grandes envolées à protéger sur coinceurs.  L8 et L9 sont particulièrement difficiles à protéger avec des pas obligatoires sur mauvais micros friends : psychologiquement éprouvant...

"Le premier matin du monde", ED sup, 350m, 6c+ obligatoire.

Un parcours très exigeant, qui demandera une forte détermination et un mental à toute épreuve. Il faudra être affûté si vous ne voulez pas que ce "premier matin du monde" ne se termine en "dernier jour de grimpe"...

Michel Piola signe là encore un sacré coup de maître!

6a+, 6c+, 6c, 6a+, 5b, 7a+, 6b, 6c (expo), 7a (idem), 6a+, 6c.

Prendre plusieurs micros et petits friends ainsi qu'un jeu doublé pour les tailles moyennes.

Briançon, Tour Termier : "L'usure du temps"

"L'usure du temps", cinquième longueur en 7a.

Proche du col du Galibier...

Se cache la belle Tour Termier. 

Face raide, grande ambiance dans les quelques voies dures qui la parcourent.

Troisième longueur : un 7b d'anthologie!

 Au relais après la sixième longueur en 7a+ la plus obligatoire de la voie : souvenir ému garanti!

"L'usure du temps", ED/ED+, 230m, 6c obligatoire

Une voie déjà sérieuse qui use le mental et les bras.

6a+, 6b+, 7b, 6a, 7a, 7a+, 6a+, 6c.

Briançon, Tenaille de Montbrison : "Péril en la demeure"

"Péril en la demeure", septième longueur (7a).

Le temps tient toujours... Nous pouvons ainsi envisager une voie un peu plus longue : direction les Tenailles de Montbrison. 

 Et l'un des plus beau "spigolo" du coin : celui des Tenailles (sur la gauche).

A partir de la quatrième longueur, la voie part au dessus des surplombs.

Et l'ambiance prend un tour au compteur!

 Un parcours vraiment magique, parsemé de belles surprises.

En toile de fond, Briançon et le Queyras.

Au retour, les couleurs virent au bleu et au violet.

Une bien belle journée, un peu volée à ce mois de juillet trop arrosé...

"Péril en la demeure", ED, 300m, 6b obligatoire

Certainement une des plus belle voie du secteur.

6c, 6a, 6c+, 6c, 6c, 6c, 6c, 7a, suivi de 4 longueurs (5c à 6b) si l'on veut rejoindre le sommet.

 L3 à L7 sont fantastiques et bien physiques.

Briançon, Tête de Gaulent : "Tomahawk"

"Tomahawk" : quatrième longueur (7a+).

Ce devait être une semaine de grimpe dans le massif du Mont Blanc...
Temps maussade marqué, il va falloir ruser!
Direction le Briançonnais et un coin à  priori annodun : la Tour de Gaulent.

On l'aperçoit du col de Tramouillon à travers champs de fleurs et de champignons. C'est le "caillou" au fond sur la gauche.

 Mais quand on approche de ce "caillou", on devine qu'il a quelques belles promesses à offrir : de belles lignes verticales dans un rocher somptueux. "Tomahawk" passe en plein milieu de la face.

Dès la première longueur (7a+), le ton est donné : c'est beau, c'est raide, c'est agressif pour les doigts et ça grimpe!

 Il fait bien froid et nous grimpons emmitouflés dans les doudounes : mais au moins, nous grimpons!

"Tomahawk", ED, 6c obligatoire.

Une voie courte mais intense. Le rocher est superbe mais parfois bien agressif pour les doigts. Une bonne option pour un temps mitigé et une bonne entrée en matière pour les voies soutenues du briançonnais.

7a+ (dur dur), 7a (superbe), 7a (idem), 7a+ (un pas trop dur, mais sinon superbe), 6c (grandiose).

Boucle dans le Jura en VTT

Le Jura est au VTT ce que le Mont Blanc est à l'escalade : un terrain de jeux privilégié!

Deux cartes IGN en poche (celle de Mouthe 3426 OT et celle de Pontarlier 3425 OT).

Tente et duvés dans les sacs à dos. 

Nous cheminons de sentier en sentier au gré de nos envies : à nous la liberté des vagabonds!

Le résultat : une boucle d'environ 200 kms sur quatre jours entre Mont d'or, Mouthe et Pontarlier. 

Le premier jour est pluvieux, ce sera l'occasion de tester les ponchos tous neufs.

 Suivront trois jours de grand beau. Deuxième jour vers Mouthe.

Troisième jour : Mignovillard et sa Plaine de Combe Noire à ne surtout pas rater.

 Petit accident de parcours...

En remontant vers Pontarlier : un sentier roulant des plus agréable.

Quatrième jour : descente du plateau de Larmont direction le Chateau de Joux.

Arrivée au lac de Saint Point.

Et voilà, une jolie première botte de paille posée dans le champ du Jura...

Les participants : Eric, Hugo (8 ans) et paul & Adrien (14 ans). 

Malgré les balisages, les cartes IGN sont indispensables pour ce type de parcours.

Nous avons suivi en grande partie des tronçons du GR5 pédestre qui passe très bien à VTT (il ne faut pas suivre les balisages GTJ VTT qui bizarrement restent sur la route...). C'est plus la boue et les ornières qui rendent les passages parfois techniques, mais rien de bien méchant.

Nous n'avons croisé que très peu de monde sur les sentiers (un ou deux groupes par jour maximum...). Il y a peu de circulation sur les petites routes qui sont donc très agréables et permettent de rouler décontracté et sont une bonne alternative pour varier le parcours (environ 1/3 du parcours sur route).

Nous sommes restés 6 à 9h par jour sur les vélos. L'astuce indispensable pour emmener un enfant : un bout de corde élastique de trois mètres avec deux mousquetons à chaque extrémité. 

Il n'y a que peu de gîtes et l'option tente était très appréciable même si elle était synonyme de gros sac à porter.

Il n'est pas toujours facile de trouver à manger dans les petits villages (aucun commerces parfois...) mieux vaut avoir quelques nourritures dans les sacs. 

Aucun magasin de cycle, sauf à Pontarlier où nous avons fait un détour de 10kms pour réparer les freins d'Hugo à Décathlon...

Au final, un tour qui vaut vraiment le détour!