11ème et avant dernière longueur de la voie (6c).
A la journée, c'est d'abord une longue marche d'approche. Il faut monter en une heure au refuge du Chardonnet puis poursuivre encore deux heures. Mais le cadre est tellement sympathique dans ce recoin haut perché des Cerces que l'on en redemanderait presque...
Fin juillet, pas besoin de se presser. La face ne prend le soleil qu'en fin de matinée.
Sur fond d'Oisans, nous attaquons l'escalade avec le soleil vers 11h. Le timing est bon.
Mais l'escalade est rude : la deuxième longueur est un 6c mémorable, heureusement que le topo nous avait prévenu...
La suite, heureusement met moins les nerfs à l'épreuve même si les difficultés restent continues.
Le 7a de la 9ème longueur tout en traversée est un vrai bijou.
Un itinéraire intelligent qui exploite au mieux cette longue face.
Il est tellement facile d'aimer l'escalade quand elle est aussi belle.
Rapide photo d'arrivée sur l'arête, nous sommes fatigués.
Nous nous engageons rapidement dans la descente en rappel.
Une sacrée face que ce Queyrellin! Et surtout, une sacrée voie!
"Les dents de Cyrielle" : 350m, ED-, 7a max, 6b+ oblig.
Une voie incontournable des Cerces sans aucun doute.
3b, 6c soutenu et engagé, 6c+ très beau, 6c en dalle, 6b, 6b, 6c, 6c/7a fantastique, 6a sympa, 6c superbe fissure puis toit bien physique, 6b ouf, c'est fini!
