vendredi 14 septembre 2018

Kayak en Sardaigne : de Porto Ferro à Bosa.

Juillet 2018.
La Sardaigne est belle,

Très belle,

 la Sardaigne est grande!


Trés grande,


Surtout si on souhaite la parcourir en kayak.... 

Une "petite" portion de la côte nord ouest fera l'affaire pour cette semaine,


et permettra de dépoussiérer nos kayaks trop longtemps restés dans le garage.

Se déplacer en kayak, c'est d'abord redonner une dimension humaine au paysage.


C'est aussi pouvoir contempler des structures naturels spectaculaires...


et colorés,

Mais c'est aussi subir la versatilité des éléments.

Où le port (d'alghero en l'ocurrence) devient un refuge vital.

Avec ce vent tempétueux, il faudra essayer d'autres moyens de transport!

Finalement la voiture conviendra mieux pour passer les plaines...

et les cols.


Ou encore visiter Bosa, de jour...


et de nuit.


Le beau temps revenu nous projetera le long d'une côte souvent vierge.

Et sauvage.

De longues sessions sans abris (jusqu'à huit heures d'affilées).

Sans aucun bateau à l'horizon.

Donnent le sentiment de se retrouver loin de tout.
















Le séjour trop court s'achèvera sur la belle plage de Porto Ferro.







En prenant le temps de faire un aller-retour vers la réserve naturelle du "parco naturale di porto conte".





D'impressionantes falaises plongent dans la mer...


Un paysage version calanques mais sans Marseille!

Et surtout sans aucun bateau en plein mois de juillet, incroyable!

Impossible de ne pas se sentir privilégiés....

Des falaises de 350m plongent dans la mer/

Le vent a levé un peu de houle rendant l'avancée moins efficace.





De quoi donner l'envie de poursuivre le tour de cette belle île.

 Par étape d'une semaine (nous en sommes à notre troisième), cela nous laisse encore quelques années de voyages....

mercredi 5 septembre 2018

Aiguilles Dorées : "Eole denza per noi"

Juillet 2018.
Le dièdre parfait de l'avant dernière longueur de "Eole...".

Une nuit réparatrice après les deux escalades des jours précédents.

Le temps se maintient, nous pouvons nous plonger dans les couettes de la cabane des Dorées, sereins pour l'escalade du lendemain.

 Le premier bastion se fait en deux longueurs agréables.



La voie se poursuit sur le fil d'une vague arête et nous suivons tranquillement la cordée de Vivien et Mathilde rencontrée la veille.

Le pilier final semble des plus prométeur et les longueurs s'enchainent avec une belle variété de style.


Le dernier ressaut s'amorce par un très joli 6a.





Et la voie se termine par un dièdre d'un esthétisme rare.



Eole denza per noi : TD+, 11 longueurs en 5c et 6a.
Difficile de trouver plus beau dans le massif dans ce registre de difficulté.