samedi 2 août 2014

Mont Blanc, aiguille du Moine : "Miss tique"

Premier temps : enfin un ciel correct en ce mois de juillet. Les premières lueurs se lèvent sur le mont blanc, promesse d'une belle journée de montagne et surtout de retrouvailles avec cette aiguille du Moine sur laquelle nous avions Gab et moi fait notre première sortie commune (la voie "Contamine" en face est) il y a quelques années déjà.

Nous nous retrouvons au pied de cette même face mais cette fois pour une voie de Romain Vogler : "Miss tique".
Après plusieurs tentatives, force est de constater que le réchauffement climatique a fait son oeuvre : impossible d'atteindre la fissure qui constituait la première longueur, le niveau du glacier a trop baissé. Énormément frustrés nous devons nous résigner et faire demi-tour, c'est le but!

L'après-midi étant annoncée orageuse, nous n'avons pas le temps de partir sur un autre itinéraire et devons nous contenter de la jolie vue sur le sentier de descente du  refuge du couvercle.

L'après midi, nous irons faire du VTT dans la vallée de chamonix, et ironie du sort, je m’apercevrai deux jours plus tard qu'une tique m'a piqué à l'abdomen lors de cette sortie. Cette satanée "miss tique" m'en voulait vraiment ce jour là!

Deuxième temps : je compte bien prendre ma revanche et quelques jours plus tard un nouveau créneau de beau temps me permet de proposer à Olivier de remonter au refuge du couvercle mais cette fois avec quelques armes dans le sac...
Lors de la montée, vue sur les Courtes et le Dolent.

 Ainsi que sur les petites et grandes Jorasses.

Vue du refuge du couvercle le soir.

Le lendemain matin, je placerai ainsi deux spits qui nous permettront de rejoindre le tiers supérieur de la première longueur.
A nous les belles longueurs qui suivent.

L'escalade valait vraiment la peine de remonter et les deux longueurs en fissure qui suivent en 6c et 6c+ sont de vraies merveilles.


L'escalade et le cadre sont magnifiques.

Et l'ami Olivier apprécie, tant mieux!

 Nous nous élevons au fil des longueurs intermédiaires qui sont sur le papier plus faciles (6a...) mais qui se révèlent bien grimpantes, à l'image de L7, un chef d'oeuvre de lecture, qui a du voir bon nombre de grimpeurs se faire piéger en tirant droit vers les spits comme l'indique faussement le topo de C2C.
Le final se fait en rejoignant une fissure à doigt de 40 mètres en 6b (6b pour ceux qui ont des doigts de pianistes, mais certainement plus difficile pour les malheureux comme moi qui ont le bout des doigts en forme de grosses saucisses!). Excessivement esthétique néanmoins comme longueur.

Retour dans la vallée à 22h00, journée bien remplie.


"Miss tique", ED, 400 m, 6b obligatoire.
Une voie incontournable, pour l'esthétisme de ses trois longueurs en fissure difficile (L2, L3 et L9) bien évidemment, mais pas que pour cela. 
6a+, 6c, 6c+, 6b+, 6a,6a,6a,6a, 6b, 6c (non faite).




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